Chère Vie
Chère vie,
la route fut si longue,
si pénible.
Je me suis cru
longtemps abandonné
au milieu d'abrutis
qui savaient trop bien
me tourmenter.
Constamment tiraillé
entre le oui et le non,
toujours malmené
entre l'amour et la haine,
tu semblais te faufiler
entre mon âme
et mon corps.
Vaincu par la fatigue,
esseulé dans la nuit froide,
je ne pouvais te prescrire
à ceux que j'aimais.
Chère vie,
après tout ce temps,
tu me souris enfin.
Je renais des ténèbres
pour finalement
m'enivrer des parfums
de ton été.
©Gaston Rossignol
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