Santé mentale et physique
Présence
Quelle chance j'ai !
Alors que la vie me joue
un vilain tour,
que mon corps
ne répond plus
au bonheur de vivre,
tu es là à mes côtés.
Tu me prends la main,
toi, l'amie fidèle
de mes jeunes années.
Je me réjouis de te voir
à mon chevet.
Tu me berces tendrement
de tes mots réconfortants
qui guérissent d'abord l'âme
et font naître un sourire:
premier signe de rémission.
©Gaston Rossignol
Super-héros Éphémère
Prisonnier de ce passé
qui le torture dans ce présent,
il erre devant, derrière,
sans but précis
vers l'infini sombre.
Pour se créer
quelques moments
de grand plaisir,
il se perd souvent
dans des substances
qui, pendant de courts moments,
le projettent comme super-héros,
loin de cette vie si étrange
et souffrante
qui ne cesse de le menacer.
©Gaston Rossignol
L'Envahisseur Silencieux
Un malaise errant
surprend de vile manière
mon système immunitaire
occupé à repousser
une insignifiante bactérie
d'un type négligeable.
S'installant
comme un squatter
dans mon système
encore hébété
par le subterfuge,
il sème discorde et terreur,
subjugue mes sens
et essaye d'anéantir
mes points névralgiques.
Grâce à la force
de mes réserves secrètes,
je peux attendre,
que de guerre lasse,
il s'essouffle, s'affaiblisse
et meure… vaincu !
©Gaston Rossignol
Échos de la Cicatrice
Avec le temps,
les blessures se cicatrisent,
mais les souvenirs
hantent le cœur.
Un rappel,
et la lésion s'enflamme,
torture le supplicié,
le rend fragile
dans son âme et son corps.
Elle assombrit son regard
comme si un voile noir
portait le deuil de sa vie.
Avec le temps,
il apprend
à tourner son esprit
vers la lumière.
©Gaston Rossignol
L'Envahisseur Silencieux
Un malaise errant
surprend de vile manière
mon système immunitaire
occupé à repousser
une insignifiante bactérie
d'un type négligeable.
S'installant
comme un squatter
dans mon système
encore hébété
par le subterfuge,
il sème discorde et terreur,
subjugue mes sens
et essaye d'anéantir
mes points névralgiques.
Grâce à la force
de mes réserves secrètes,
je peux attendre,
que de guerre lasse,
il s'essouffle, s'affaiblisse
et meure… vaincu !
©Gaston Rossignol