Il était... un poème.

Chaque nuit,

je tourne et retourne dans ce lit        

devenu trop grand pour moi.  

Où est-elle ? Que fait-elle?  

J'ai les yeux dans l'eau,  

tournés vers le ciel,  

dans une supplique silencieuse.  

Reviendra-t-elle ?  

Sait-elle que je souffre de son absence ?  

Son nom virevolte  

dans ma tête  

devenue un désert sans intérêt.  

Chaque jour, je la vois dans la foule  

et elle me fuit sans égard pour mon amour.  

Je suis brisé sans elle...  

Dois-je en faire mon deuil ?

©Gaston Rossignol

Je sais, je t'ai blessée. 

Ta main sur ma main,    

laissait deviner    

des réprimandes    

bien méritées.    

Ton regard amoureux    

venait ensuite consoler    

l'enfant honteux    

que j'étais devenu,    

pour me laisser    

encore une fois,    

admiratif devant    

cet amour.

©Gaston Rossignol   

Douce femme !

Pourquoi ne puis-je

être toi...

le temps

d’un rêve ?

À l'abri de ton aura,

me lovant

dans ta tendresse,

je pourrais enfin respirer

le parfum de l'amour.

Sous ton aile,

je caresserais la vie,

cette maîtresse farouche

que je ne puis

encore posséder.

@Gaston Rossignol

Je t'en prie, mon amie,  

sèche tes pleurs.  

L'astre sacré s'illumine enfin,  

et une autre belle journée  

remplie de lumière divine  

chassera tes peines.  

Si tu veux,  

restons les amis  

que nous sommes,  

depuis les belles années  

de notre tendre enfance.  

Cultivons cet art subtil  

qui nous a fait grandir.  

Soyons encore un exemple  

pour tous ceux et celles  

qui recherchent leur voie. 

©Gaston Rossignol

Combien de fois

ai-je espéré

m'approcher d'elle,

tout près,

pour que mes lèvres

effleurent les siennes ?

Combien de fois

ai-je espéré

m'approcher d'elle

afin de sentir sur ma peau

la douce chaleur

de son souffle,

m'en accaparer

et l'absorber avec délice ?

©Gaston Rossignol