Il était... un poème.

Elles en ont assez. Arrête-toi !  

Tu as créé une folie ! Et maintenant ?  

Tu les provoques et tu leur tournes le dos.  

Dans leurs émotions fragilisées,  

elles s'agitent et tourbillonnent  

dans ces espaces démoniaques.  

À quel jeu pernicieux les convies-tu ?  

Elles en auront des stigmates toute leur vie  

et toi, tu seras un jour découvert  

dans tes actions tordues et tu seras expulsé  

de leur vie et leur pensée, pour l'éternité.

©Gaston Rossignol

Dans l'ombre de mes souvenirs,

je revois un jeune prince

banni de son royaume

par un roi en colère.

Blessé par l'ignorant,

il erre à tâtons

dans la vallée

de sa jeune vie.

Sans armure.

Sans épée.

Meurtri par la méchanceté,

il gît dans un coin,

loin du festin

qu'on lui avait promis.

Il ne lui reste plus

qu'un Merlin à inventer

pour panser ses plaies

et lui rendre

ses lettres de noblesse.

©Gaston Rossignol

Cher ami,  

ton absence soudaine,  

voilà longtemps,  

me privait d'un dernier regard,  

d'un ultime sourire,  

pour marquer mon affection.  

Ce grand talent qui t'habitait  

ne fait plus partie de ma vie,  

mais reste présent dans le cœur  

de tes nombreux admirateurs.  

Comme une étoile qui veille sur nous,  

 il prend place dans le ciel de la création.  

Tu as composé une œuvre  

qui restera inachevée par ton départ.  

Fruit de ta création,  

puisé dans ton âme et ton être.  

 Malgré le temps qui passe,  

cet hymne inachevé,  

d'une grande beauté,  

enflamme une nouvelle fois les foules  

prouvant la grande qualité  

de ton œuvre.

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En hommage à John Lennon

©Gaston Rossignol

Être malheureux maintenant, tout le temps !

Sans espoir de revivre mon bonheur perdu.

Quand mon âme pleure sa détresse

et que mes nuits s'allongent sans fin

le plaisir semble me fuir inexorablement.

Mon activité première ressemble à de la survie

alors que la connaissance tant désirée m'échappe

et me cantonne dans une forme d'ignorance

qui me rend pareil à un désespéré.

©Gaston Rossignol

J'ai tant de choses à te raconter,

tellement de confidences à te faire...

J'ai besoin d'entendre ton rire,

le son de ta voix,

les mots de ton âme...

Es-tu bien où tu es ?

Te traite-t-on avec générosité

comme j'aimais le faire ?

Est-ce que tu t'es fait

de nouvelles amies

depuis que tu nous as quittés ?

Ici, depuis ta disparition,

le rythme du temps

semble avoir changé,

On parle de toi comme si demain

tu devais nous revenir...

Combien de temps allons-nous

encore le croire ?

© Gaston Rossignol